Ce que j'ai compris de ma vie, de mon expérience, c'est qu'on ne fait que connecter les choses. Et plus on connecte, plus on est créatif. Plus on accumule de connexions uniques, plus on a de chances d'avoir des idées que nous seuls pouvons avoir.

Aujourd'hui, c'est ton anniversaire. Tes 18 ans. C'est un grand jour pour toi, et je veux que tu aies tout ce dont tu as besoin. Je suis persuadé que tu as en toi des émotions très fortes à aller chercher dans ce qui est intellectuel et cérébral. Tu es très intelligente, et je suis sûr que tu pourrais ressentir un bonheur incroyable à réfléchir.

Ce que je veux te donner ici, c'est la meilleure matière que j'ai créée, mes meilleures idées, mes meilleures réflexions, pour que tu puisses les connecter à ta manière. Parce que tu es plus intelligente que moi, donc tu pourras faire mieux. Tu pourras créer des mélanges encore plus harmonieux, des idées que moi je n'aurais jamais eues.

Cette page, il faut la voir comme un voyage. Un voyage à travers ma vie, mais uniquement mes plus belles créations. Il faut s'accrocher, parce qu'il y a des moments, ça va loin quand même. Il y a des musiques qui sont vraiment très belles, et même des idées qui sont belles en soi, parce qu'elles sont très imagées.

Il y a aussi un autre aspect parmi ce que tu vas découvrir : l'aspect psychologique. Quand tu comprends comment fonctionne la psychologie humaine, tu peux mieux te comprendre toi-même. Tu peux identifier les patterns, les mécanismes qui te poussent à agir comme tu agis. C'est comme si tu travaillais dans une entreprise sans en connaître la structure globale. Alors que plus tu as d'informations sur son fonctionnement, plus ton point de vue est pertinent, plus tu vois la réalité telle qu'elle est, puisque tu comprends ce qui fait qu'elle émerge. Et l'univers, c'est exactement ça : l'entreprise dans laquelle on travaille. Comprendre comment il fonctionne, ça nous permet de nous comprendre nous-mêmes.

Ce que j'adore dans les réflexions sur l'univers, c'est que je vois la création de modèles d'univers comme un art. Pendant longtemps, j'ai réfléchi à l'univers, non pas pour essayer de trouver comment il fonctionnait, mais pour en imaginer d'autres. Et je me suis rendu compte que ça m'a permis d'avoir beaucoup plus de variables pour comprendre le nôtre. Je ne cherchais pas forcément à ce que ces modèles corrèlent avec notre univers. Et du coup, j'ai créé énormément de connexions que je suis littéralement le seul à avoir, parce que personne ne se penche là-dessus. C'est justement ça qui fait qu'on a plus de variables, et qui fait qu'on peut mieux comprendre notre univers quand on en a imaginé d'autres, et qu'on a eu la démarche de créer des cohérences internes. Pour moi, imaginer des modèles d'univers différents les uns des autres, c'est un art que je suis le seul à pratiquer. Et c'est quelque chose qui aide à avoir énormément de patterns et de mécanismes pour la vie réelle. Je veux te le transmettre. Je veux partager cette passion avec toi.

Je te dis pas "écoute-moi, voilà comment fonctionne la vie". C'est plus : "Voilà ce que j'ai trouvé, voilà le meilleur de ce que j'ai à t'offrir pour tes 18 ans." Pioche ce qui te parle, garde ce qui t'intéresse, transforme-le à ta façon. Construis une vision du monde encore plus harmonieuse. Mon but, c'est que tu deviennes la meilleure version de toi-même. Pas par rapport à moi, par rapport à ce que toi tu veux être.

🌌 18 juillet 2019

Toutes ces réflexions sur l'univers ne sont pas nées de nulle part. Tout a commencé le 23 juin 2019, quand j'ai découvert la Relativité Générale d'Einstein. J'ai commencé à faire énormément d'expériences de pensée pour essayer de m'expliquer à moi-même la Relativité Générale à ma façon, et c'est ce que j'ai fini par faire justement d'ailleurs à cette période. C'est ce que j'ai appelé M = M (Mécanisme = Matière), mais ça, tu l'as déjà vu plus haut. C'est l'équivalent aujourd'hui de ce que j'appelle le tissu cognitif. C'est que les mécanismes permettent à la matière d'exister, et que la matière façonne les mécanismes. Je me suis rendu compte plus tard que ma toute première expérience de pensée était relativement proche de celle d'Einstein. Dans la série Genius sur Einstein, on voit que sa première expérience de pensée, c'est qu'il s'imaginait aller à la vitesse de la lumière à côté d'un rayon de soleil, et il imaginait à quoi ressemblerait la lumière en étant dans ce cas-là. Moi, j'imaginais être un rayon de lumière en regardant un autre rayon de lumière, mais en faisant un parallèle avec la psychologie humaine. Ce qui est marrant, c'est que j'ai eu exactement la même première expérience de pensée qu'Einstein, sauf que moi, j'en ai fait le parallèle avec la psychologie humaine. Et tu vas le voir dans la musique Mes galaxies dansent.

Après le 23 juin 2019, pendant un mois, je n'ai fait que réfléchir à l'univers. Je passais vraiment 99% de mes journées dans ma tête. La réalité de mes pensées devenait de plus en plus réelle, jusqu'à arriver au 18 juillet 2019. Ce jour-là, il s'est passé quelque chose : je me suis mis à penser avec des mouvements de l'univers. Des planètes qui tournent, des étoiles qui me frôlaient comme si j'étais moi-même une étoile. L'impression de devenir une planète faite d'astéroïdes qui se contractent pour former une nouvelle planète. Mais la sensation ultime, ça a été quand j'ai eu l'impression d'avoir des galaxies dans ma tête. D'être fractionné en des milliards de choses qui faisaient de moi ce que j'étais. C'était incroyablement fluide. Comme si leur mouvement était un fleuve qui coule. Comme une sorte de danse. Comme si j'étais la Relativité Générale, comme si j'étais mon propre tissu et que ma matière faisait de moi ce que j'étais en tant que tissu. Tous ces mouvements avaient un sens pour moi. C'était comme si je passais d'une image à une autre, et ça voulait dire quelque chose. Ou plus précisément, c'était comme si ce que je voyais était la visualisation même de mes pensées. Comme si je ne pensais plus avec des mots, mais que je pensais avec des mouvements de l'univers, littéralement. C'était comme si ces mouvements que je voyais étaient à la fois une équivalence de mes pensées et de ce que j'étais en train de vivre dans le réel, puisque mes pensées résultaient de ce que j'étais en train de vivre dans le réel. C'était comme si ce que je voyais, ces mouvements de l'univers, c'était la traduction du mélange des deux, entre mes pensées et ce que je vivais. Je pensais d'une manière extrêmement claire, plus claire que jamais. Comme si avant, mes pensées étaient floues, et que là, soudainement, je pouvais enfin les voir. Ce pic d'intensité, c'était vraiment le 18 juillet. Les jours suivants ont été comme un atterrissage, un retour progressif à la réalité.

Huit mois après, avec du recul, j'ai écrit trois musiques qui retranscrivaient ce que j'avais vécu le 18 juillet 2019 : Mes galaxies dansent, Un fil entre 2 infinis, et Je pense donc je suis infini. C'est à partir de là que tout s'est connecté. C'est comme si l'ensemble de ma vie et de mes idées étaient des suites logiques de ce jour-là.